Pour prolonger l’analyse de mes amis de Netpolitique, « Le candidat Sarkozy n’est pas encore entré en net-campagne » publié sur débat 2007, l’UMP est en campagne active depuis 2005 cette campagne s’est effectivement essouflé, sans doute parce qu’il n’y avait pas d’enjeu, de questions mobilisatrices comme on n’a pu le voir au sein du PS. Au sein du PS en effet, l’énergie dépensée, sur internet notamment pour les scrutins internet a permis de mobiliser des internautes militants qui ont pris l’habitude d’intervenir, ont crée leur blogs, font des commentaires sur d’autres,… bref se sont échauffés depuis maintenant plusieurs mois et sont donc fins prêts pour la campagne qui démarre.
A l’UMP les choses sont fort différentes, car jusqu’à il y a peu l’idée même de compétition interne paraissaient saugrenue voire déplacée pour certain. Cela explique que l’UMP est un dispositif prêt mais tournant un peu à vide alors que si plusieurs candidats s’affrontait la présence internet serait beaucoup plus active. Actuellement, en dehors d’un site lechene.org plus que modeste de Michelle Alliot Marie il n’y a pas vraiment de campagne. Si le candidat Sarkozy avait son propre dispositif a côté de celui de l’UMP il y aurait beaucoup plus de vie mais sans combat il n’est pas besoin de se doter d’armes. Les militants rongent donc certainement leur frein en voyant que les prises de positions contre Ségolène Royal sont encore modérées et surtout publiées sur quelques blogs officiels seulement.
Ainsi, chez les jeunes militants de droite l’UNI avec paslesroyal ou le site Ségostop sont les plus en pointe dans le militantisme contre Royal. Pendant ce temps le site officiel des jeunes populaires n’affiche presque aucun argumentaire, aucune actualité pour contrer celle qui est l’adversaire évident de l’UMP pour la présidentielle. Une drôle de guerre en somme.